LE POTENTIEL DE GESTION
DES PERSONNES IMMIGRANTES,
L’ÉCONOMIE SOCIALE Y CROIT !
Alors qu’on entend dire sur plusieurs tribunes que les nouveaux
arrivants sont qualifiés, les statistiques démontrent qu’ils sont
davantage confrontés à une situation de sous-emploi que les
personnes natives du Québec.
Paradoxalement, de nombreux observateurs et analystes estiment par ailleurs que les
PME connaissent des difficultés au niveau de la relève. Les entreprises d’économie sociale
(OBNL, mutuelles, coopératives) ne font pas exception. Cependant, elles se démarquent sur
le plan des valeurs qu’elles portent, ce qui devraient encourager les personnes immigrantes à
considérer ce secteur dans leurs choix professionnels.
En effet, les valeurs d’égalité, de justice sociale et de démocratie qui animent les entreprises
d’économie sociale, ainsi que les objectifs qu’elles poursuivent relativement au
développement de leur collectivité contribuent significativement au fonctionnement du
marché du travail. Après tout, ce sont plus de 125 000 travailleurs et travailleuses qui
œuvrent dans ce secteur ! Qui plus est, cette contribution au marché du travail est
particulièrement marquée par une ouverture aux personnes en démarche d’insertion.
En collaboration avec les Pôles régionaux d’économie sociale et ses autres partenaires de la
région métropolitaine, le projet a pour objectif de combler des postes de gestionnaires dans
les entreprises d’économie sociale par des personnes immigrantes qualifiées.
Les postes de gestionnaires peuvent avoir différentes appellations, notamment :
directeur/coordonnateur au développement, directeur/coordonnateur aux ressources
humaines, directeur général, coordonnateur, agent de développement, assistant directeur,
assistant coordonnateur, chargé de projets, etc.
Ce projet est réalisé grâce à l’appui financier du Conseil Emploi Métropole (CEM).
En s’associant à ce projet, le CEM, qui travaille à favoriser la concertation sur les grands
enjeux du marché du travail métropolitain de Montréal, poursuit sa stratégie visant à
faciliter l’accès pour les personnes immigrantes à une première expérience de travail au
Québec et leur intégration en emploi.
LA PROPORTION DES PERSONNES
IMMIGRANTES SANS DIPLÔME
EST PASSÉE DE 40 % EN 1981
À 9,3 % EN 2006.
C’est dans ce contexte que le Chantier a lancé le projet :
Le potentiel de gestion des personnes immigrantes, l’économie sociale y croit !